Le top 10 des aliments santé

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Le top 10 des aliments santé


Certains aliments bourrés d'antioxydants aident votre corps à lutter contre le cancer alors que d'autres protègent votre cœur grâce à leurs bons gras.
Consommés chaque jour, il contribue à être et rester en bonne santé !
Voici le top 10 des aliments santé

L'avocat

Que contient-il ?
Avec 160 calories aux 100 grammes, l’avocat est plus calorique que la plupart des fruits frais.
L’essentiel de son apport énergétique est assuré par ses lipides, composés d’une majorité d’acides gras mono insaturés (acide oléique surtout) qui contribuent au bon fonctionnement cardiovasculaire.
Il renferme aussi de bonnes concentrations de stérols végétaux, des substances également bénéfiques à la santé cardiovasculaire.
L’avocat est particulièrement bien pourvu en vitamines : particulièrement riche en vitamine K et vitamine B9, il est aussi source de provitamines A, de vitamine C et de vitamines B1, B2, B3, B5, B6.
Il fournit enfin de la vitamine E anti oxydante, ainsi que de la lutéine et de la zéaxanthine, deux caroténoïdes également dotés de propriétés anti oxydantes.
Sa chair contient de nombreux minéraux et oligo-éléments.
Le potassium et le cuivre dominent.
Le fer, le phosphore, le magnésium et le zinc sont aussi présents en quantités intéressantes.
Enfin, il est doté d’une teneur en fibres exceptionnelle et comporte des fibres solubles et insolubles.
Avec 6,7 g de fibres pour 100 g de chair, l’avocat est considéré comme très riche en fibres.
Il renferme à la fois des fibres solubles et des fibres insolubles.
Les fibres insolubles favoriseraient le bon fonctionnement du transit intestinal.
Les fibres insolubles contribueraient à une meilleure prévention des maladies cardiovasculaires et du diabète de type II.

Quelles sont ses bienfaits ?
Grâce à sa richesse en bons gras, l’avocat peut faire baisser le taux de cholestérol.
Les chercheurs estiment qu’en remplaçant seulement 5% des gras saturés par des gras mono-insaturés, on peut diminuer de plus du tiers le risque de crise cardiaque.
En prime: l’avocat est riche en bêta-sitostérol, stérol végétal qui bloque l’absorption du cholestérol présent dans les aliments.
Il renferme également du glutathion, un puissant antioxydant.

L'ail

Que contient-il ?
L’ail constitue une excellente source de vitamines du groupe B, minéraux et oligo-éléments.
Si on le consomme généralement en petite quantité, le bulbe de cette plante potagère offre de bonnes concentrations en substances bénéfiques à la santé.
Comme l’ail et l’oignon, il contient notamment des composés sulfurés dotés d’effets protecteurs vis-à-vis des cancers.
L’ail ne comprend qu’environ 60 % d’eau, contre 90 % en moyenne pour la plupart des légumes frais.
Il doit l’essentiel de son apport énergétique à ses glucides, composés d’une majorité de fructosanes, des glucides complexes dérivés du fructoseutilent au développement de la bonne flore intestinale.
Ses protéines, relativement abondantes, affichent une concentration particulière en acides aminés soufrés (cystéine, méthionine).
L’ail est très riche en vitamine B6.
Il apporte également d’autres vitamines du groupe B (exceptée la vitamine B12, absente des végétaux) et de la vitamine C.
Il contient aussi de petites quantités de bêta-carotène (provitamine A), de vitamine K et de vitamine E anti-oxydante (tocophérols).
Il renferme différents composés antioxydants, notamment des flavonoïdes et des polyphénols.
Comme les autres membres de la famille des liliacées (oignon, échalote, poireau, ciboulette), il comporte des composés sulfurés (contenant un ou plusieurs atomes de soufre) qui se forment lorsque l’ail est coupé, doté d’effets protecteurs particuliers vis-à-vis des cancers de l’estomac et de l’intestin..
Responsables de son odeur et de sa saveur, ils seraient également dotés d’effets protecteurs sur la santé.
Il offre une richesse exceptionnelle en minéraux et oligo-éléments, notamment en calcium, phosphore, fer et sélénium.
Ses fibres sont relativement abondantes : plus de 2 g aux 100g.
Elles sont composées de pectines, de substances mucilagineuses, de celluloses et d’hémicelluloses.

Quelles sont ses bienfaits ?
L’ail est antibactérien, antifongique et antiviral.
En laboratoire, il s’est même révélé efficace contre des souches de bactéries antibiorésistantes.
Il tire ses propriétés de ses composés soufrés, qui agissent comme antioxydants et sont utiles au cœur.
Bien qu’il n’abaisse le taux de cholestérol que de façon modeste, il éclaircit le sang et diminue donc le risque de formation de caillots sanguins, de crise cardiaque et d’AVC (accident vasculaire cérébral).
Ceux qui en prennent six gousses ou plus par semaine voient leur risque de cancer du côlon, de l’estomac ou de la prostate diminuer de moitié comparativement à ceux qui n’en prennent pas plus d’une.
En plus d’éliminer les carcinogènes avant qu’ils n’endommagent l’ADN, les composés soufrés de l’ail entraînent l’autodestruction des cellules cancéreuses.

Brocolis

Que contient-il ?
Le brocoli appartient à la famille des crucifères, qui comprend tous les choux : choux vert, choux rouge, choux-fleurs, choux de Bruxelles ; mais aussi les navets, le cresson et les radis.
Doté d’une quantité exceptionnelle de vitamines, de minéraux et de fibres.
La partie du brocoli que nous consommons correspond aux jeunes inflorescences.
Généralement vertes, les têtes de brocolis peuvent également être rouge pourpre ou blanches, selon les variétés.
Le brocoli est composé à presque 90 % d’eau.
Son apport énergétique est d’environ 35 calories aux 100 g, ce qui le situe au même niveau que le fenouil ou l’asperge.
Il compte assez peu de glucides.
Les protéines atteignent en revanche presque 3 g aux 100 g, valeur relativement élevée pour un légume frais.
Il constitue une source exceptionnelle de vitamine C, de vitamine K et de vitamine B9 (ou acide folique).
À poids égal, le brocoli contient deux fois plus de vitamine C que l’orange.
On y trouve également d’autres vitamines du groupe B en quantités intéressantes, ainsi que des provitamines A et de la vitamine E.
L’eau qu’il contient est riche en minéraux : potassium, calcium, phosphore, magnésium (le brocoli est le légume le plus riche en calcium, après les légumes à feuilles).
Il apporte aussi de nombreux oligo-éléments fer, zinc, manganèse, cuivre, nickel, fluor, cobalt, iode, sélénium.
Comme tous les crucifères, il renferme des composés soufrés substances qui pourraient exercer une action protectrice sur la santé, vis-à-vis du cancer notamment.
Ses fibres sont abondantes et composées en majorité de fibres insolubles : cellulose et hémicelluloses ; mais aussi de fibres solubles : des pectines, qui lui donnent sa consistance tendre après cuisson.

Quelles sont ses bienfaits ?
La consommation régulière de crucifères pouvait contribuer à une meilleure prévention de certains cancers : tels que ceux du poumon, des ovaires et des reins.
Il a notamment été prouvé qu’une consommation régulière de brocoli pouvait notamment être associée à une diminution du risque de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon.
Le brocoli contient de la lutéine et de la zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes dont la consommation régulière réduirait le risque de dégénérescence maculaire et de cataracte.

Cassis

Que contient-il et quelles sont ses bienfaits ?
Le cassis est le fruit de l'arbrisseau du même nom, aussi appelé groseillier noir, originaire d'Europe du Nord.
Cet arbuste appartient à la famille des Grossulariacées.
Le fruit du cassis se présente sous la forme d'une petite baie noire, aux propriétés médicinales très intéressantes.
Il a ainsi des propriétés drainantes, anti-inflammatoires et antidiarrhéiques.
De plus, le cassis est très efficace pour lutter contre les rhumatismes, l'arthrose et les problèmes veineux.
Il fait baisser la tension artérielle, permet de soulager les allergies et favorise la cicatrisation des lésions cutanées.
Le fruit du cassis renferme des pectines, efficaces comme anti-diarrhéiques.
L'huile issue des pépins de cassis contient des acides gras essentiels de types oméga-3 et oméga-6, aux qualités anti-inflammatoires.
Ce sont les anthocyanines qui confèrent au cassis sa couleur et son pouvoir antioxydant.
Elles protègent contre la cardiopathie, le cancer, la cécité et les pertes de mémoire liées à l’âge.
En outre, comme la canneberge, cette baie renferme des épicatéchines, antioxydants qui empêchent les bactéries d’adhérer aux parois de la vessie et préviennent ainsi les infections urinaires.
Enfin, sa richesse en fibres en fait un puissant antidote contre la constipation.

Chocolat noir

Que contient-il ?
Le chocolat est un mélange de pâte de cacao, dégraissée ou non, additionnée ou non de beurre de cacao, de sucres et selon les cas de lait, crème, arômes, fruits secs, oléagineux, graisses végétales…
Le chocolat peut être plus ou moins riche en cacao : de 0 g pour le chocolat blanc à 99 g pour 100 g pour le chocolat noir.
Ainsi le chocolat noir est plus gras mais moins sucré que le chocolat au lait, mais ils ont un apport calorique très proche : 500 kcal/100 g (soit environ 50 kcal pour 1 carré).
Il contient également 6 % de protéines pour 100 g ce qui en fait un bon allié coupe-faim.
Riche en polyphénols dont les flavonoïdes et les tanins, le chocolat présente des vertus anti-oxydantes intéressantes.
Les antioxydants ont une action reconnue pour combattre les radicaux libres ce qui entraîne par conséquent une réduction de l’oxydation des cellules, phénomènes importants dans les processus de vieillissement.
Enfin, les flavonoïdes présents dans le cacao augmentent la circulation sanguine cérébrale et peuvent être recommandés chez les personnes présentant des troubles dépressifs.
Même si le chocolat contient une grande quantité de magnésium pour 100 g, deux grands carrés de chocolat couvrent 4% des apports journaliers recommandés (AJR).
Cependant, cette source ce magnésium contribue au fonctionnement musculaire et notamment à la réduction des crampes, à la sensation de détente et de relaxation de l’organisme (idéal pour combattre le stress) et permet de lutter contre la fatigue.
Pour obtenir les effets positif, il faut consommer 70g de chocolat noir par jour.
Une telle consommation quotidienne de chocolat noir, réduirait de 37% les maladies cardiovasculaires, de 48% le risque d'accident vasculaire cérébral et de 27% celui d'infarctus du myocarde.
Les effets préventifs cardiovasculaires du chocolat passeraient par une baisse de la tension artérielle, principal facteur de risque cardiovasculaire.

Quelles sont ses bienfaits ?
Les bienfaits du chocolat sont attribués aux flavonols qu'il contient.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) admet d'ailleurs que l'on puisse mettre en avant l'effet bénéfique des flavonols du cacao pour le vendre.
Il reste toutefois recommandé de privilégier les chocolats noirs qui sont les moins gras et les moins sucrés.
Il y a deux ans, une compilation d'études australiennes avait montré que les chocolats noirs qui réduisaient le plus la pression artérielle étaient ceux qui étaient les moins sucrés.

Les antioxydants du chocolat, ont une action reconnue pour combattre les radicaux libres ce qui entraîne par conséquent une réduction de l’oxydation des cellules, phénomènes importants dans les processus de vieillissement.
De plus, les flavonoïdes présents dans le cacao augmentent la circulation sanguine cérébrale et peuvent être recommandés chez les personnes présentant des troubles dépressifs.
Enfin, le magnésium qu'il contient contribue au fonctionnement musculaire et notamment à la réduction des crampes, à la sensation de détente et de relaxation de l’organisme (idéal pour combattre le stress) et permet de lutter contre la fatigue.

Les épinard

Que contiennent-ils ?
L’épinard est un légume feuille de la même famille que la betterave.
Il est connu pour sa richesse en fer, il présente également de hautes teneurs en provitamines A, vitamine B9, vitamine K, vitamine C et composés antioxydants, dotés d’effets protecteurs sur la santé.
Avec 23 calories aux 100 grammes, l’épinard s’impose comme l’un des légumes les moins caloriques.
Si l’essentiel de son apport énergétique est assuré par ses glucides, il fournit une quantité de protéines relativement importante pour un légume frais.
Très riche en provitamines A, vitamine B9, et vitamine K, l’épinard apporte aussi de bonnes quantités de vitamines C, B6, et un peu de vitamine E.
Il constitue une bonne source de minéraux et oligo-éléments : il renferme beaucoup de fer, du magnésium, du calcium, du potassium, du cuivre, du zinc, de l’iode, du sélénium...
Ses feuilles sont bien pourvues en composés antioxydants : elles offrent fortes concentrations en lutéine et zéaxanthine, deux caroténoïdes non facteurs de vitamine A, ainsi que de l’acide férulique.
Ses fibres sont abondantes et constituées en majorité de celluloses et d’hémicelluloses.

Quelles sont leurs bienfaits ?
La consommation régulière d’épinards serait notamment associée à un plus faible risque de développer un cancer du sein ou de l’œsophage.
Les aliments riches en lutéine et en zéaxanthine (épinards, choux de Bruxelles, brocolis) contribueraient également à diminuer le risque de dégénérescence maculaire.

Les graines de lin

Que contiennent-elles et quelles sont leurs bienfaits ?
Une cuillère à soupe de graines de lin moulues fournit 2,3 grammes de fibres, dont des fibres solubles, qui contribuent à faire baisser le taux de cholestérol.
Mais on les apprécie surtout pour leurs lignanes, composés se comportant dans l’organisme comme l’œstrogène: en bloquant les récepteurs cellulaires de cette hormone, ils diminuent le risque de certains cancers hormonodépendants, dont le cancer du sein.
La graine est aussi une remarquable source d’acide alpha-linolénique (AAL), acide gras essentiel que l’organisme convertit en oméga-3.
Comme l’acide alpha linoléïque éclaircit le sang et le rend moins collant, il diminue le risque de crise cardiaque et d’AVC.
Dotée de propriétés anti-inflammatoires, la graine de lin peut également soulager diverses affections, dont l’acné et l’asthme.

Les légumineuses ou légumes secs

Que contient-il ?
Les légumineuses sont des plantes dont les fruits sont contenus dans des gousses.
On distingue les légumes secs ou légumineuses et les légumes verts.
Les légumineuses sont des plantes dont les fruits sont contenus dans des gousses.
Elles peuvent être considérées comme des féculents car elles sont riches en amidon, le glucide des végétaux.
En effet, un féculent est un fruit ou un légume riche en amidon.

  • Les lentilles sont courantes en France et la lentille verte du Puy a une AOC.
    Elles sont assez digestes comparées à d'autres légumineuses et sont riches en fer.
    En Inde, elles font partie, avec le riz, de l'alimentation de base.
  • Les pois (cassés ou petits) sont très répandus dans les zones tempérées.
    Les pois cassés sont des petits pois frais qui ont été séchés.
    Ils sont appréciés frais ou en purée et soupe.
    Ils contiennent 22% de protéines.
  • Les fèves sont cultivées en région méditerranéenne et dans le sud ouest de l'Asie.
    Elles sont plus caloriques sèches que fraîches, elles contiennent des protéines, des fibres, des vitamines (B et C), du fer, du potassium et du magnésium.
    Elles peuvent être consommées en salade.
  • Les haricots sont très répandus en France avec de nombreuses variétés répertoriées : haricot de Soissons, mogette de Vendée, coco, haricot rose, noir ou rouge...
    Ils contiennent entre 16 et 25% de protéines et sont riches en fer, manganèse, cuivre et folate (vitamine B9).
  • Les pois chiches est originaire du bassin méditerranéen où il est largement consommés sous de nombreuse formes : purée, houmos, salades, couscous.
    Ils sont riches en glucides facilement assimilables, en protéines, en manganèse, cuivre et folate.
  • On peut aussi citer : les haricots mungo (germés, ils donnent les pousses de « soja »), le lupin, le soja dont on fait de nombreuses préparations.

Quelles sont leurs bienfaits ?
L'intérêt des légumineuses résident dans la présence en grandes quantités de protéines végétales, des fibres, de minéraux et vitamines et dans la pauvreté en lipides.
Les légumineuses sont bonnes pour le cœur.
Elles sont riches en fibres solubles, qui absorbent le cholestérol, permettant à l’organisme de l’éliminer avant qu’il n’adhère aux parois des artères.
Elles peuvent faire baisser le taux de cholestérol total de 10 à 15%.
Les fibres solubles et les protéines qu’elles contiennent régulent la glycémie.
Quant au magnésium, il détend les artères; le sang circule alors mieux et la pression artérielle retrouve des valeurs normales.
Enfin, selon les résultats d’une étude récente, elles se classent parmi les meilleurs antioxydants.
Etant donné que les protéines végétales (à l’exception du soja) sont souvent carencées en acides aminés, il est important d’associer, au cours de la journée, des céréales et des légumineuses afin que tous les acides aminés essentiels soient réunis.
En effet, il suffit qu’un seul acide aminé fasse défaut pour que l’utilisation de la protéine soit compromise.

Les légumineuses, comme les fèves, les pois et les lentilles, sont riches en lysine, un acide aminé absent dans les céréales qui apportent quant à elles, la méthionine.
Ainsi, en associant les deux, on dispose de tous les acides aminés indispensables.
Voici quelques exemples de combinaisons judicieuses :

  • Légumineuses + produits céréaliers
  • Légumineuses + noix ou graines
Ainsi, il est intéressant d’associer haricots rouges et maïs, riz et lentilles, blé et pois chiches, fèves et blé, haricot et pâtes.
Un plat préparé grâce à cette association est un plat complet où il n'est pas utile d'ajouter des protéines animales.
D’autre part, l'absorption du fer contenu dans les légumineuses est facilitée si on consomme un aliment riche en vitamine C (brocoli, persil, tomate, poivron) et si on évite les aliments qui captures de fer, appelés chélateurs de fer (thé).
Enfin, il a été montré que les fibres contenues dans les légumineuses ont un impact sur le cancer colorectal en réduisant son risque d’apparition de 38 %.

Le saumon

Que contient-il ?
Le saumon est considéré comme un poisson gras : il comporte plus de 10 % de matières grasses.
Ces dernières comptent essentiellement des acides gras polyinsaturés oméga 3, dont les bienfaits sur la santé cardiovasculaire sont largement reconnus.
Ce poisson constitue également une excellente source de protéines, de vitamines du groupe B, de vitamine D et d’oligo-éléments.
Le saumon fournit des protéines et des lipides.
Ses lipides comptent une majorité et d’acides gras polyinsaturés et notamment d’oméga 3, dotés d’effets protecteurs sur le système cardiovasculaire.
Le saumon contient aussi une part importante d’acides gras monoinsaturés, également favorables au système cardiovasculaire.
Sa chair renferme de bonnes quantités de vitamines du groupe B, notamment B12 et B3 (ou PP), ainsi que de vitamine D.
* 100 grammes de saumon couvrent :

  • 100% de l’apport nutritionnel conseillé par jour pour en vitamine B12 pour un adulte
  • environ 75 % de l’apport conseillé en vitamine B3
  • près de 30 % de l’apport recommandé en vitamine D.
  • Elle apporte aussi de la vitamine A et de la provitamine A.
  • Elle offre enfin de fortes concentrations en minéraux et oligo-éléments, notamment en sélénium, phosphore, cuivre, fer et potassium.
Le saumon kéta en conserve (saumon sauvage) est plus maigre, mais contient moins d’acides gras oméga-3 que le saumon de l’Atlantique (saumon d’élevage).

Quels sont ses bienfaits ?
Le saumon renferme de grandes quantités d’acide eicosapentaénoïque et d’acide docosahexaénoïque, des acides gras de la famille des oméga 3, dotés d’effets protecteurs sur le système cardiovasculaire.
Dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée, la consommation régulière de saumon réduirait le risque de mortalité par maladies cardiovasculaires.
Ces oméga 3 seraient aussi dotés d’effets anti-inflammatoires, utiles dans le traitement de pathologies comme que l’asthme, l’arthrite rhumatoïde, le psoriasis et les maladies inflammatoires de l’intestin.
Ils contribueraient aussi à la prévention des troubles de l’humeur comme la dépression.
L’acide docosahexaénoïque participe également au développement et au fonctionnement du cerveau, ainsi qu’à l’entretien des fonctions cognitives et de la vision. Le gras du saumon est excellent pour les artères.
Il suffit de deux portions par semaine pour faire baisser de 17% le risque de maladie cardiovasculaire et de 27% celui de crise cardiaque.
En outre, lors d’une étude menée en Suède auprès de 6 000 hommes qu’on a suivis durant 30 ans, on a découvert que, chez ceux qui consommaient des quantités modérées de poisson gras le risque de cancer de la prostate diminuait du tiers.
D’autres chercheurs ont récemment observé que les sujets qui présentaient les taux sanguins d’oméga-3 les plus élevés se plaignaient moitié moins que les autres de dépression légère ou modérée.

Le yaourt

Que contient-il ?
L’appellation « yaourt » est réservée aux laitages fermentés grâce à deux espèces de bactéries: Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus.
Les yaourts natures fournissent des protéines, des lipides, des glucides,du calcium et du phosphore.
Ces macro-nutriments se répartissent comme suit :

  • un peu plus de 30% de protéines
  • environ 10 % de lipides (20% si lait entier) soit 3,5 % par pot de 125 g
  • près de 50 % de glucides.
Un pot de 125 g apporte :
  • près de 30 % de l’apport journalier conseillé pour un adulte en calcium
  • environ 20 % de l’apport quotidien recommandé en phosphore.
  • près de 30 % de l’apport journalier recommandé en vitamines B12
  • près de 20% de l’apport conseillé en vitamine B2
  • environ 10 % de l’apport quotidien nécessaire en vitamine B5.
Ils renferment enfin de petites quantités d’autres vitamines du groupe B et de vitamine A et D.
Ils comportent du lactose, sucre naturel du lait, mais celui-ci est en partie dégradé en acide lactique, glucose et galactose par les micro-organismes à l’origine de la fermentation du yaourt.
C'est pour cette raison que les yaourts sont généralement bien supportés par les personnes intolérantes au lait.
Les bactéries lactiques thermophiles utilisées pour la fermentation du yaourt sont de deux sortes : Streptococcus thermophilus et Lactobacillus bulgaricus.
La législation impose que les ferments lactiques du yaourt restent vivants dans le produit final, à raison de 10 millions par gramme.
Ces ferments lactiques donnent aux yaourts leur consistance et leur goût spécifique, légèrement acidulé.
Le yogourt renferme des probiotiques, micro-organismes utiles qui limitent la prolifération des bactéries nuisibles à l’origine de divers problèmes, notamment des troubles gastro-intestinaux.
La consommation régulière de yogourt pourrait contribuer à soulager, entre autres affections, les maladies inflammatoires intestinales, les infections des voies urinaires et les infections vaginales à champignons.
Le yogourt permet en outre de refaire la flore intestinale utile à la suite d’une antibiothérapie, ces médicaments éliminant sans distinction toutes les bactéries.
Enfin, les probiotiques produisent des antibiotiques naturels ainsi que des composés qui rehaussent l’activité immunitaire.

Quels sont ses bienfaits ?
Les produits laitiers s’imposent comme la meilleure source de calcium de notre alimentation.
Leur calcium est particulièrement bien absorbé et assimilé par l’organisme.
Cette biodisponibilité est renforcée par la présence de protéines et de phosphore.
Le calcium est nécessaire à la minéralisation des os et des dents tout au long de la vie.
Il intervient également dans de nombreux processus vitaux : contraction musculaire, coagulation sanguine, pression artérielle, transmission de l’influx nerveux, fonctions hormonales, activité enzymatique, renouvellement cellulaire.
Les produits laitiers représentent aussi une excellente source de phosphore, essentiel lui aussi à la minéralisation des os et des dents, ainsi qu’à la régénérescence des tissus.
Ils offrent aussi un apport en protéines de qualité, dont la valeur biologique est comparable à celle des protéines de la viande.
La vitamine B12 est indispensable à l’organisme.
Elle intervient dans la croissance, la division cellulaire, l'équilibre du système nerveux, la synthèse des protéines, la formation des globules rouges, le métabolisme des glucides et des lipides…
Les viandes et les poissons constituant la première source de vitamine B12, les végétariens sont particulièrement exposés au risque de déficience.
La consommation régulière de produits laitiers offrant de bonnes teneurs en vitamine B12 permet d’assurer une meilleure couverture des besoins de l’organisme.
Ainsi, les produits laitiers participent à la prévention de l’ostéoporose, des maladies cardiovasculaires, du cancer du côlon et de l’obésité.
En effet, les produits laitiers semblent jouent un rôle dans la gestion du surpoids et dans l’apparition du syndrome métabolique.
Des études épidémiologiques indiquent que la consommation de 3 produits laitiers par jour est associée à une diminution de l’incidence du syndrome métabolique de l’ordre de 30 %.
De plus, les bactéries lactiques (ou ferments lactiques) auraient des effets bénéfiques sur la santé intestinale.
Elles favoriseraient de plus la digestion du lactose.
Plusieurs études suggèrent que les individus souffrant d’intolérance au lactose tolèreraient mieux le yaourt que le lait.

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